PRINCIPAUX MESSAGES D’ARNAUD SUR LES ÉGLISES ET LES RELIGIONS

PRINCIPAUX MESSAGES D’ARNAUD SUR LES EGLISES ET LES RELIGIONS

(Tomes I à V « vers le Soleil de Dieu »)

Ces brefs résumés n’épuisent pas la richesse des messages, qu’il convient de lire en entier et d’approfondir (Philippe Ferrand, diacre).

TOME I
p. 142 : J’appartiens à la Communauté de Jésus, dont vous faites partie, vous aussi. Peu importe que ce soit la catholique ou une autre. La catholique est la plus fidèle au point de vue de la Vérité christique, mais de là à dire qu’elle soit la meilleure n’a pas beaucoup de signification : ce qui compte, c'est la façon dont chaque chrétien vit intérieurement sa Foi…
Il n'y a pas des Eglises, mais une communauté – non pas que Jésus n’ait pas voulu l’Eglise… Si, bien sûr ! L’Eglise du Christ, c’est la Communauté vivante des chrétiens, de tous les chrétiens. Pour créer cette Communauté, vous êtes contraints de vous organiser, c’est pourquoi il y a les églises catholiques, protestante, orthodoxe, pour ne citer que les trois principales, les plus déterminantes. Il n’y en a pas une qui soit « meilleure » que les autres, mais il y a de plus parfaits disciples de Jésus !

TOME II
p. 59 : L'Eglise a vocation universelle et permanente à la culture. Elle n’a plus le choix, elle a perdu assez de combats dont celui de l’enseignement…. Elle doit investir dans la communication inter-individus, inter-groupes, inter-nations et vous demander de le faire aussi. Il faut que la Parole de Jésus Christ se trouve partout….
Sinon les ondes qui vous cernent, vous encerclent et vous enserrent bâtiront l’Enfer sur terre, car, à l’instar du Paradis, l’Enfer est fait d’ondes. Vous devez répondre par des ondes divines d'amour.

P. 164-165
Papa, tu me demandes si une religion doit être organisée. Je te réponds oui parce que l'homme a besoin de guides, de lieux et de lois. Jésus a voulu l'Église et s'est lui-même organisé durant son temps terrestre. Quelle Église ? L'Église de l'amour, c'est-à-dire du dévoue ment, du sacrifice de soi, de l'humilité, de la prière.
Paul : Est-ce l'Église catholique ?
Arnaud : Comme idéal, oui !
P : Et non pas comme réalité ?
A : Non ! Vous ne la vivez pas comme Jésus la voit.
P : Mais tu parles pour Jésus, pour Dieu !
A : Papa, il y a ce que je sais et il y a ce que je suppose. De toute façon, certitudes ou suppositions me viennent de maîtres plus hauts que moi. Je ne suis qu'un relais, mais un relais pensant, un confluent de pensées premières.
P : Ainsi nous ne vivons pas l'Église ?
A : Non, parce qu'au lieu de chercher dans l'Église un moyen d'aimer et de servir Dieu, vous croyez y trouver la sécurité spirituelle or, la Foi, c'est tout le contraire de la sécurité. L'Église n'est pas là pour vous enfermer, mais pour vous libérer, spirituellement j'entends ! C'est à vous tous de la faire changer.

P : Même la messe doit changer ?

A : Oui ! La communauté devrait entourer Christ présent lorsque vous vous régénérez avec le pain divin, sommet de la communion avec Lui.

P : Ce pain, faut-il le manger souvent ?

A : Il suffit d'avoir faim de Dieu pour venir à sa table, faim de la vraie faim, celle qui tenaille l'âme parce qu'elle a jeûné.

P : Que veux-tu dire ?

A : La vraie confession est un jeûne, un vide intérieur opéré en soi avec l'aide de Dieu. Enfoncez-vous dans le désert de vous-mêmes. A la messe, vous devriez tous être habillés de blanc, comme des anges.

P. 209
Le Mariage avec le Christ ou l'Union avec (LUI englobe tous les autres mariages ou toutes les autres unions, mais parce que l'humanité terrestre, à cause des Églises-Institutions - y compris avant Jésus-Christ-, a instauré des rites que vous appelez sacrements, vous abandonnez l'Esprit chemin faisant.
L'inflation des sacrements s'est faite au détriment de la force de chacun d'eux. L'Église n'aurait jamais dû accepter - et elle est fautive - qu'un sacrement devienne une convention sociale.
Mis à part le baptême, grâce sanctifiante d'entrée dans le monde, où l'engagement est pris par les parents, ce qui importe et qui va au-delà du sacrement, c'est votre propre engagement : âme, esprit, voire corps « même votre corps est pour le Seigneur » dit Paul. Le sacrement conduit l'homme à Dieu par son union avec le Christ, mais il n'est qu'une rampe de lancement de la vie spirituelle.

Lorsque Christ est interrogé sur le mariage par des pharisiens avec lesquels il est d'ordinaire brusque - surtout si leurs questions sont insidieuses, remarquez le ton calme et doux qu'il emploie, la seule expression saillante étant « dureté de cœur ». N'est-ce pas justement de dureté de cœur dont fait preuve l'Église à l'égard de ceux qui rompent les liens du mariage ? A la dureté de cœur de la répudiation sous l'Ancienne Alliance correspond la dureté de cœur de l'exclusion maintenant. Certes, Jésus veut que l'amour soit indissoluble et donc que tout mariage le soit, mais pourquoi être plus sévère que Lui, et plus sévère pour le divorce que pour des péchés bien pires, et cela dans la plus parfaite légalité ecclésiale ?

Quelle est cette loi qui voudrait que l'on ne jetât point la bouée à celui qui se noie, sous prétexte qu'il sa licence de nageur ? Agissez pour une nouvelle vision du mariage chez les chrétiens et comprenez l'amour autrement. Jésus sur la croix ne s'est-Il pas offert à tous ces voyageurs terrestres que vous êtes, qui que vous soyez, quoi que vous ayez commis, passeport en poche, perdu ou déchiré ? Les larrons ne sont-ils pas là pour attester cette proximité ? Christ maudit-Il le mauvais larron ? Non ! c'est l'autre brigand qui le sermonne. Dieu ne rejette personne, de quel droit son Église le ferait-elle ? D'ailleurs si on rejetait quiconque s'écarte de ce que Christ veut, le paradis serait désert ! Et c'est peut-être à cause de cette conception erronée que certains prélats croient le Ciel vide jusqu'à la fin des temps. Eux seuls sans doute pourraient l'emplir... Que de surprises les attendent ! Le baptême, premier sacrement dans la vie d'un homme n'est que le lit de la rivière que chacun doit emplir des eaux vives de l'amour. Ensemble, pasteurs et fidèles, dans un même amour et un même désir, vous devez abandonner les vieux anathèmes…
Que vaut une « annulation » faite dans les formes, instruction à l'appui et en toute tranquillité d'esprit (avec un petit « e »), mais qui laissera de la haine dans les cœurs ? Le drame est bien que lorsque vous vous engagez dans un système de lois et de règles formelles, vous quittez l'Esprit, or en matière de foi, cela ne pardonne pas. Si un premier mariage fut rompu par la vie, si à son origine il fut une erreur de discernement à laquelle l'Église participa, de toute façon, il ne doit entraîner avec sa rupture ni haine, ni ressentiment mais bien au contraire, amour éternel et souhait que l'autre qui fut choisi malencontreusement soit plus tard au Ciel un ami de toujours.

Au lieu de rejeter le divorcé, le parjure et même le défroqué ! l'Église doit les prendre sous son aile maternelle, sinon quel manque d'amour ! L'Église est un hôpital, elle n'est pas une maison de vacances pour chrétiens méritants.

Le mariage de l'homme et de la femme participe bien du mariage avec le Christ, il porte sa part de souffrances, de déchirures et d'échecs. Mais le vrai mariage est avec Christ dans le sacrement de l'Eucharistie, union avec LUI, sacrement qui l'emporte sur tous les autres parce qu'il dépasse la Terre et le Temps et conduit au mariage suprême.

Si vous épousiez Christ avant d'épouser un homme ou une femme, si vous épousiez Christ avant d'épouser l'Église, votre liberté vous guiderait plus sûrement et vous commet triez moins d'erreurs... mais on n'est jamais à l'abri des manœuvres du Malin et « que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre »

P. 224
L'Eglise doit intégrer quotidiennement dans sa vie liturgique l'Au-delà, si proche qu'il vous touche et emplit vos demeures.
L’Église doit être le lieu du surnaturel apprivoisé, le point de jonction privilégié entre le visible et l’invisible…
Les hommes ont oublié le surnaturel, le miracle chrétien…

Il faut que l'Eglise soit indépendante, au-dessus de tous les pouvoirs terrestres des hommes.
Certains... disent que l'Eglise est perdue faute de prêtres, mais se refusent à chercher des voies de salut, comme par exemple un rôle éminent donné aux femmes. Pourquoi seuls les hommes feraient-ils de bons bergers ?... Quelles taches les femmes ont-elles sur les mains, les empêchant de tenir le Pain-Eucharistie ?... Marthe, Madeleine et tant d'autres femmes n'ont-elles pas embrassé Jésus de la manière la plus délicate, la plus respectueuse qui soit ?
L'Eglise ne se régénèrera que grâce à un rôle éminent des femmes en son sein, aussi éminent sinon plus que celui des hommes, car le temps des hommes est passé, vient le temps des femmes – et cela de façon générale d’ailleurs.
La femme est l'avenir de l'Eglise.
On rétorquera que Jésus n’avait que des hommes pour apôtres, mais Jésus sur Terre a fait avec son temps, faites maintenant avec le vôtre, qui est encore et toujours le Sien !

TOME III
P. 33 :
Appartenant à une Eglise très organisée, ils (les catholiques) peuvent être enclins à croire celle-ci -et par conséquent leur vie spirituelle- supérieure à toutes les autres. Or, si c’est une religion qui a réussi, elle ne fut qu’une secte au début, ne l’oubliez pas.
…Quant au mot-piège : secte, gardez-vous-en et ne soyez pas sectaire en qualifiant ainsi plus tolérant que vous car une ``secte`` peut se révéler une nouvelle pierre ajoutée à l'édifice.
…Il y a bien plusieurs royaumes dans le Royaume du Père. Préparez-vous à vivre la seconde Venue du Christ, à la vivre spirituellement et non pas historiquement, comme si l’Apocalypse n’était que du Nostradamus !
… L'œcuménisme se réalisera lors de ce second Avènement, aussi préparez-le, préparez-vous, dans des fraternisations et des communions de langues, de vie, de biens matériels et d’esprit et n’oubliez pas que lorsqu’il est écrit : « Alors je vis le Ciel ouvert », il n’est pas dit que Dieu l’ouvrit seul ; les hommes doivent aussi y contribuer., impossible aujourd'hui au niveau des Eglises des hommes.

P. 40 :
L'Eglise terrestre du Christ pourrait-elle mourir ? Vous ne devriez pas écarter cette éventualité car, entre une Eglise bridée et une spiritualité débridée, nous vous voyons ne plus savoir que faire.
Mais si l’Eglise est malade, est-ce une raison pour la supprimer ? …Une reconstruction sur fondations serait bien préférable à un vide total car l’Eglise des apôtres, des martyrs et des saints a des fondations solides.
L'Eglise doit faire connaître Dieu par le Christ, peu importe son organisation humaine. N’ayez aucune peur devant les bouleversements à y apporter. Il vaut mieux une Eglise chavirée mais toujours là ! En votre temps, elle doit être plastique, c’est-à-dire capable d’épouser les formes de la société et sa façon d’être et d’aimer, afin de diffuser la connaissance de Dieu. La chaire d’un Evêque pèse-t-elle plus lourd que toutes les paroles du Christ ?

P. 93
Que valent vos catéchismes, censés vous enseigner la foi ? Pas grand-chose dans votre monde, face au défi de la ré-évangélisation dans l’Espérance et l’Amour. En effet, résumés écrits de doctrines, plus ou moins dépassés, ils ne sont plus fidèles à leur origine et encore moins à la signification profonde du mot grec « katekhein » : clamer !
…Sans frontières intérieures ou extérieures, de nouveaux missionnaires évangéliseront et, comme Paul, ils ne feront que cela…
Ces hommes et ces femmes redonneront des raisons de vivre à un monde qui les a perdues, parce qu’il ne vit plus dans l’amour de Dieu et des autres, ils proclameront l’Evangile sur tous les médias.

P. 117
Il est plus tard que vous ne croyez au cadran de l'Eglise !
…Le Pape disparaîtra… Souhaitons cependant que la succession s’exerce tout de même, mais autrement. Peut-être se substituera-t-il à ce dernier une autorité collégiale pré-œcuménique…
L’intelligence de Dieu s'est asséchée dans la théologie, les eaux vives de la foi se sont égarées dans le sable du matérialisme, et l'amour s'est dispersé aux quatre vents des séductions artificielles.
Seule l'innovation d’expression de la Foi sauvera cette Part du Corps du Christ dont vous êtes la chair et le sang sur la surface de la Terre.

P. 161 :
Lorsque je dis : « L’Eglise meurt », je n’émets pas une prédiction, encore moins une prophétie ! Je suis simplement semblable à un observateur qui, voyant une voiture en mauvais état tanguer dangereusement, s’écrie : « l’accident est inévitable ! » …. L’Esprit Saint aura déserté et cherchera d’autres hommes de bonne volonté pour rebâtir l’Eglise terrestre, relais indispensable de l’Eglise céleste.
… J’ai déjà dit aussi que les fondations tiennent et sont bonnes, mais je précise que la construction subséquente s'effondre.
…Un renouveau se fait jour sous diverses formes, par diverses voies… Tout chrétien doit participer à ce renouveau ... Les plus droits dans ce renouveau sont aussi les plus discrets et les plus humbles. Ils n’en seront pas moins attaqués le jour venu…. Mais quel que soit le chemin emprunté par les uns et par les autres, il doit être éclairé par l’Esprit Saint. … Les prémices du renouveau que vous percevez sur Terre ne sont que l'ombre de l'ardent chantier céleste.

P. 164-165 :
Je ne critique pas les prêtres. Y-a-t-il une plus belle de mission que celle de ces hommes sur la Terre ?
…Mais sachez que le prêtre est la première porte que le Mal veut faire céder dans l’Eglise… Les prêtres sont des hommes, et ils vous sont frères. Or que doit-on dire à un frère ? Pas des banalités ni seulement des politesses, mais des choses spirituelles, vraies, fortes et aimantes, et s’il le faut « critiques ».

P. 210-211
Tant qu’il est avec vous, dans vos cœurs, tant que vos lèvres murmurent Son Nom et répètent Ses Paroles, vous vous abreuvez : « …et qu’il boive, celui qui croit en moi ! » (Jean 7, 37-38). Le mysticisme est la santé de l’Eglise, le rationalisme sa maladie.
Une Eglise renouvelée sera entièrement catholique, c'est-à-dire universelle.

P. 312-313
Si l'Eglise a parfaitement raison de demander le désarmement, … ne devrait-elle pas montrer l’exemple du risque pris, de l’insécurité affrontée, du pari du dénuement ? De plus si seule l’audace du désarmement doit changer le comportement des peuples et de leurs dirigeants, pourquoi l’audace d’un dénuement franciscain ne changerait-elle pas spirituellement le comportement d’une Eglise qui s’endort toujours dans les palais ! Jésus et ses disciples ne possédaient rien. Pierre et Paul parcoururent l’empire romain et fondèrent l’Eglise nus ! Peut-être est-ce pour cela qu’ils réussirent ?

P. 316
La prière est le rempart de l’âme, elle est l’arme de la vigilance spirituelle. Or de la vigilance, cette sentinelle, nait la lucidité, mot issu de « lux », lumière. La vigilance de l’esprit s’exerce grâce à trois obligations ardentes : la prière, le jeune et la domination des tentations. Avec elles, éclairez vos ombres et celles de l’Eglise à laquelle vous appartenez corps et âme par le baptême. Et vous la sauverez !

TOME IV
p. 216-217 :
Qui, mis à part Jésus Christ, apprécie à sa juste valeur et à sa véritable portée ce qu’accomplit la douce et courageuse femme de Béthanie ? Est-il trop tard pour faire jouer aux femmes des rôles moins subalternes que ceux que les hommes leur ont abandonnés ? Les vieilles résistances ne peuvent-elles pas être enfin rompues : « Les disciples s’indignèrent après cette femme…, ils s’irritèrent contre elle…, ‘Pourquoi l’accablez-vous ?’ leur demanda le Maître ? ».
L'Evangile du Christ n'induit aucune supériorité masculine. Dieu est neutre, ni homme, ni femme.
N'y aurait-il pas maintenant enfin place pour un ministère sacerdotal de l'onction christique, initié par la rencontre de Béthanie ? …
L'orgueil misogyne a écrasé certains des plus beaux fruits de l'Evangile en tant qu’actes. L'onction mystique comme celle de Béthanie vaut mieux que tant de communions à l'Hostie dévaluées.

P. 238
L'Eglise a perdu la substance de son discours : l'Espérance…
Hommes d'Eglise, pourquoi ne contredisez-vous pas ce monde vide d'espérance qui clame tous ses désespoirs ? Un désert s’étend mais aucune voix ne crie que Jésus est ressuscité et que nous sommes vivants !

P. 247
Pour le Christianisme, dans les temps à venir et qui ont déjà commencé, craignez ce péril mortel qu'est l'intégrisme et méfiez-vous de son marchepied : le traditionalisme. La Tradition de Dieu n’a rien à voir avec la « tradition des hommes » (cf. Marc 7,8).
L’intégrisme n’est qu’une indigente tentative humaine (non inspirée d'En-Haut) de fidèles et de pasteurs, qui, apeurés par l’effondrement de la pratique religieuse, résistent à l'inexorable changement du « temps du monde », vainement d’ailleurs, car si la Foi n'a pas à s'adapter au siècle, l'Eglise, elle, dans ses rites, ses coutumes, et ses symboles, doit bien évoluer avec lui.

TOME V
P. 10-11 :
Une nouvelle Eglise doit se lever sur l'ancienne, sans rien ôter aux fondations… En effet, à quoi bon en appeler à Marie, la Vierge, épeler ses vertus et courir à ses apparitions si c’est pour ne demeurer « féministe » qu’en de pieuses paroles ?
La présence active des vertus immanentes des femmes agira comme un levier révolutionnaire.
Partout de par ce monde ci des femmes déjà nées se lèveront et accompliront de grandes choses spirituelles – et l’amour en fait partie.

P. 25-26
Le temps de toutes les trahisons est arrivé. Lorsque le Pape mourra, ultime digue rompue, la curée, dans et hors de l'Eglise, précipitera le monde dans tous les reniements…. La globalisation ``religieuse`` pseudo-chrétienne, parole et musique en tête, paradera en tous ses médias…. Jésus, sans le Christ, otage et caution, sera néanmoins affiché en vitrine, pour mieux tromper. L’irrémissible péché aura donc été commis par les « enfants de Dieu », eux même, complices, jusque dans la diffraction de la « Lumière de Vie » (Jean 8, 12).
Au bord de la fin de l’Histoire, que faudra-t-il faire pour rassembler les rayons et détourner le mortel péril ? Je ne vois que la « colère de Dieu » pour rouvrir les Cieux à tous les hommes.

P. 65
L'anti-judaisme rampant s'étend à nouveau car la loi islamique, la charia, entre des mains folles, impose « la guerre sainte » contre les juifs.
Israël est votre fusible, le lieu peut-être du commencement de la Parousie.
Israël ne disparaitra pas mais, moins vous le soutiendrez, plus grandes seront les convulsions du monde, car votre sort eschatologique est lié au sien. Vous devez aider Israël et les juifs de toutes les nations, par tous les moyens pacifiques en votre possession….
Enfin, toute l’Eglise doit prier pour Israël, il en va de sa propre survie. N’abandonnez jamais Israël !

P. 73-76
Chaque jour, la culture du désert spirituel se glisse insidieusement un peu plus sous vos pas. Lorsque vous éprouverez « La Grande Soif », vous ne saurez où chercher le « Puits ». De plus, comme virus et bactéries clandestins minent progressivement votre corps, y compris son cerveau, vous vous retrouverez tous dans une « terre où règnent la sécheresse et l’ombre de la mort » ((Jr 2,6) …
Le désastre sera parachevé lorsque fondamentalistes et progressistes chrétiens se seront affrontés en un stupide et mortel combat.
… Quant à la religion chrétienne, elle renie par complaisance mondaine et grande faiblesse intellectuelle sa filiation christique. Ne sachant que « penser correct », elle n’ose plus relier le Ciel et la Terre.
…Accompagnés par des évêques muets et des prêtres sourds, vous ne pouvez qu'errer comme un troupeau abandonné…Or, aujourd’hui, de « faux frères », selon l’expression et le sens de Paul, par le subliminal médiatique (cinéma, télévision, internet) vous conduisent en ces lieux, impalpables mais pas tellement virtuels, où règne la Contrevérité….
Le procès en historicité et la démarche archéologique sont promus au rang de panacées démystificatrices de la religion, chrétienne particulièrement.

P. 136-139 :
Mais l'homme mâle, vaniteux, ne supporte pas la parité dans l'union et tente sans cesse de la briser en s'affirmant une factice supériorité sur la femme…
Le divorce des temps « modernes » appartient au mariage comme la répudiation à sens unique (« Un homme peut-il répudier sa femme ? » Mat 19,3) appartenait à « l’union judaïque » : une affaire d’hommes ! Mais là où Jésus apporte de la compréhension et de la douceur (sort injuste de la femme), plusieurs siècles plus tard, des hommes d’Eglise renoueront avec la dureté et l’intransigeance.
Jésus n'institue pas le sacrement du mariage.
Si Jésus avait dû sacramentaliser le mariage, il l’aurait fait aux Noces de Cana, or, ce jour-là, il prépare l’Eucharistie. Christ me parait logique avec lui-même car le mariage ne détient en soi aucune finalité surnaturelle, il est trop lié aux aléas des vies at aux contingences matérielles. Une telle entreprise, autant pétri d'humanité terrestre (les Anges l'ignorent), ne peut s'apparenter ni à l'aérien baptême, que Jésus ritualise en y soumettant sa personne, ni à la mystique Eucharistie qu’il instaure de Tout Son Être. Seuls ces deux sacrements sont totalement sources de Vie Eternelle.

Paul demande aux femmes : ``soyez soumises !`` (Texte qu'il serait temps de retirer de vos offices) …. Ailleurs il recommande que ``les épiscopes (évêques de l’époque) et les diacres ne soient maris que d'une seule femme``... preuve d'une grande variété de situations.
De quel droit des mâles, de surcroît célibataires, légifèrent-ils sur un sujet qu'ils ne connaissent pas ? Il en résultera une théologie catholique alambiquée du mariage-sacrement. On y retrouvera une interdiction de plus en plus draconienne du divorce, la comédie de l'invalidation et, le pire : le refus, inadmissible aux yeux de Dieu, de l'Eucharistie aux divorcés remariés.
Qu’est-ce enfin que Jésus-Eucharistie sinon « l’eau vive » proposée à la Samaritaine, la femme aux cinq maris et un concubin… ! Refuse-t-il l’eau nourricière à la femme assoiffée ?
L'avenir s'assombrit de lourds nuages d'intolérance et de sectarisme. Comme la planète Terre ? les religions sont habitées en leur sein de mouvements souterrains prêts à déclencher des séismes. … L'un de ses mouvements s'appelle l'intégrisme, il naquit... par refus de toute adaptation, évolution, réforme. Or, qu’est-ce que la vie sinon un mouvement perpétuel ? Peu à peu, par-ci par-là, des pratiques d'interdit et d'exclusion, des rites surannés reprennent vigueur.

Je ne suis pas un messager catholique, je suis un messager chrétien et plus vastement christique, c'est pourquoi il m'est loisible d'affirmer que les Eglises n'ayant pas considéré comme allant de soi l'appropriation du mariage rejoignent mieux la vérité évangélique.

CONCLUSION DE PHILIPPE FERRAND :

L'Eglise nouvelle souhaitée par Arnaud : Une Eglise pauvre, franciscaine. Sans Etat, ni liens temporels. Fondée sur l'annonce claire du nom de Jésus, sur les paroles d'espérance de l'Evangile et sur la prière, le jeûne et la résistance aux tentations. Ouverte sur la culture et tous les moyens de communication modernes. Ouverte sur l'Au-delà, les signes et les miracles, ``lieu du surnaturel apprivoisé !`` Œcuménique : ``communauté de tous les chrétiens``.
Donnant une grande place à la femme, même dans des ministères de ``pasteur``.
Avec un clergé, marié ou non, au choix, et travaillant en collégialité. Donnant une place centrale au baptême et à l'eucharistie, conférés par des consacrés.
Accueillant les couples divorcés remariés.
Avec une liturgie simple, vivante, belle, les fidèles tous en blanc. Priant pour Israël et l'aidant spirituellement.

Voilà les grands traits de cette Eglise désirée, voulue, rêvée par Arnaud et le ciel ; une Eglise finitive toute proche de l'Eglise primitive ; une Eglise fidèle la volonté de Jésus, à son Evangile, ``Bonne Nouvelle``, où, comme dit Arnaud, il n'y aura ``rien que de l'Amour``.

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